Écrire

C’est tracer la carte d’un pays intime de l’en soi… L’échappée qu’est le mot. Non plus pour se réfugier, mais plutôt pour accueillir et « réfugier » ceux privés de terre et dont les lignes d’horizons sont illisibles.
De l’Iran à la France en passant par les pays rencontrés et aimés, j’écris pour effacer la frontière. Ou plutôt j’écris sur elle, comme on dessine des ponts, des tunnels, des rivières souterraines et des moutons.
Je laisse à ceux qui peuvent voler le choix de s’absenter de la lecture et de l’écriture. Que leur importent les frontières et la décence ?
À vous, mes amis, familiers des lacis de vie, je souhaite la bienvenue dans cet espace à partager.
Vos textes seront bienvenus, nos réflexions communes des souhaits d’avenir pour l’enfant malmené du siècle.
Notre monde d’enfermement et du rejet de l’autre ne saurait survivre à l’humain. Il nous faut trouver un lieu commun où l’exil serait à jamais banni. J’aspire au jour qui viendra couleur turquoise et la terre d’asile qui en chacun de nous…
F.H